dimanche 4 novembre 2012


Cinque Terre, est une magnifique portion de la riviera italienne située entre Gênes et La Spezia en bordure de la mer de Ligurie. Comme son nom l’indique, cette région se compose de cinq villages pittoresques, du Sud vers le Nord, vous traverserez Riomaggiore, Manarola, Corniglia, Vernazza puis  Monteroso al Mare. L’ensemble compose un parc National inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Lorsqu’à l’automne dernier nous dîmes à nos amis que nous avions l’intention de visiter Cinque Terre, la plupart se demandaient où cela pouvait bien se trouver. Cette partie de l’Italie est en effet loin de jouir de la même renommée que la Toscane ou l’Ombrie. Cependant, si vous voulez découvrir une Italie sans tourisme de masse, hordes de Vespas et trafic engorgé, mais jouir du charme intime de ses plages ensoleillée, de ses vins et de sa nourriture, alors Cinque Terre est faite pour vous. La région fut popularisée par l’auteur de guides touristiques américain Rick Steves d’où un nombre important de visiteurs venus des Etats-Unis. Le guide de Rick Steves est le seul guide de la région digne de ce nom. L’ensemble de ses publications sont d’ailleurs d’excellente qualité.

S’orienter et se déplacer parmi les villages

Lors de votre arrivée à Cinque Terre, vous devrez laisser votre véhicule dans l’un des petits parkings payants situés sur les collines surplombant les villages. Vous parcourrez le dernier kilomètre à pied, le trafic étant interdit dans tous les villages. Des navettes circulent toutes les heures. Environ 10 kilomètres séparent Riomaggiore de Monteroso al Mare. Une fois sur place, les possibilités de découvrir les villages et la région sont nombreuses. Le meilleur moyen est de le faire à pied grâce à un excellent réseau de pistes balisées pour piétons. Certaines sont faciles et ne vous prendront qu’une vingtaine de minutes (Riomaggiore – Manarola) ; d’autres sont plus montagneuses et vous demanderont d’arpenter les collines avoisinantes (Vernazza – Monterosso al Mare). Ces chemins sont, à mon humble avis, le meilleur moyen de découvrir la région. Les points de vue sur les villages et toute la baie de Ligurie sont splendides. Les balades vous permettront de bien digérer vos déjeuners ! Le tour complet des villages vous prendra entre 5 et 6 heures. L’entrée du Parc National est payante : 5 euros ou 8 euros pour 2 jours. Pour les moins sportifs, un train est à votre disposition. Il se trouve sur la ligne régulière Gênes – La Spezia. En moins de 20 minutes, vous passerez d’un village à un autre. La fréquence des rames est d’une vingtaine de minutes. Le ticket vous coûtera quelques euros. En raison de la configuration ardue et montagneuse de la baie de Ligurie, les trains empruntent de fréquents tunnels. Les gares sont à ciel ouvert dans chaque village. Le train reste ici un mode de transport sûr, agréable et rapide. Autre moyen de transport : le bateau. Des navires touristiques partent toutes les heures de Monteroso al Mare et accostent dans chaque village (sauf Corniglia sur la montagne). La traversée s’achève une heure plus tard à Portovenere.



La nourriture
Le pesto genovese est la principale spécialité locale. Prenez des feuilles de basilic. Hachez-les. Mélangez-les à du parmesan et du fromage pecorino. Ajoutez de l’ail, des pignons et de l’huile d’olive. Vous obtiendrez ainsi une excellente sauce pour spaghetti. Divin ! Les anchois sont également très prisés. On les déguste en général frais, légèrement marinés. Goûtez aussi les tegame alla vernazzana, plat composé d’anchois, pommes de terre, tomates, vin blanc et épices. La cuisine italienne maison est dans tous les cas excellente !



20 raisons de visiter la ville du futur.
Il n’est pas de magazine touristique qui ne consacre plusieurs fois par an ses colonnes à Dubaï, une ville dans laquelle il se passe, se construit ou se transforme toujours quelque chose. Les 20 meilleures raisons pour visiter Dubaï nous sont présentées par notre collaboratrice qui s’est elle-même installée, il y a 6 mois, dans la « ville du futur ».

Si l’on n’avait pas retrouvé cette vieille photo sépia de 1800, nul ne pourrait croire que Dubaï n’était à l’époque qu’un simple port de commerce endormi. La partie la plus glamour des Emirats Arabes Unis est devenu en effet, à la vitesse d’un champignon atomique, un véritable mini-Manhattan. Elle est constituée de gratte-ciels le long de Creek, cœur historique de la ville, d’hôtels cinq étoiles en bord de plage, de centres commerciaux qui sont de véritables petites villes à part entière, de boîtes de nuit et autres restaurants… Alors que la nappe de pétrole de Dubaï commençait à s’amoindrir, le cheikh Maktoum et ses sujets étaient déjà conscients de la nécessité de trouver de nouvelles sources de revenus et ils transformèrent alors Dubaï en capitale de l’hédonisme. La stratégie fonctionna : 6 millions de visiteurs par an, désireux de découvrir ce faste et de profiter du soleil et de cet exotisme arabes à quelques heures seulement de l’Europe. Dubaï n’a peut-être pas une histoire aussi riche que les autres villes du Moyen Orient, mais elle compense ce manque par la courtoisie bédouine. Quelques mots d’arabe, si cela vous dit d’essayer, feront des merveilles. La ville ne se contente pas de surfer sur la vague de sa récente popularité ; elle offre de nombreuses perspectives comme dans la construction : une grue sur cinq de par le monde se trouve à Dubaï et offrent cette image de grands insectes penchés sur la ville. Or, derrière ces paillettes vit toujours le Dubaï éternel ! Perdez vous dans ses souks, vous y verrez ces femmes qui peignent au henné. Mieux encore, fuyez vers le désert. Les autoroutes vous conduiront au pied des dunes de sable où les chameaux broutent la rare végétation comme ils le font depuis des siècles, ne faisant que peu de cas de cette ville de rêve à deux pas derrière eux.



Les îles du Cap Vert


De longues plages de sable et une mer bleu turquoise, le tout au pied d'un cratère… Seul le vent vient troubler la paix de ces îles à la fois si proches et si éloignées de nous. Peu habitées, elles ont depuis le temps de la colonisation portugaise l'habitude d'accueillir de nouveaux venus.

L'arrivée sur l'île de Sal

"Qu'est ce que je fais là ?" Je me posais sérieusement la question pendant le trajet entre l'aéroport international et le petit village de Santa Maria sur une longue route goudronnée. En bord de piste : rien, hormis des terres en friche, asséchées par le vent.  Pas un seul arbre, un seul arbuste, ni la moindre trace de vie. L'oasis située sur la gauche de la route ressemble davantage à une mauvaise blague de Dame Nature.

Mon choix s'était porté sur les îles du Cap Vert afin de visiter une Afrique tropicale différente, apprivoisée et sans danger. Un village apparut alors, se dressant seul face à l'immensité de la mer. Les paysages de l'île de Sal sont faits de couleurs chaudes, à l'image des tableaux des artistes locaux : l'azur de la mer, le rouge des sols et le noir des pierres utilisées pour asphalter les routes.

De majestueux marais salants dans le cratère

A une demi-heure de voiture de Santa Maria en direction du nord se trouvent les marais salants de Pedro de Lume. Pour les atteindre, il vous faut traverser un tunnel sombre sous la montagne volcanique. Face à nous, jusqu’au sommet de la colline, puis aussi de l’autre côté, les habitants installèrent autrefois les constructions destinées à l’exploitation du sel. Ces marais sont uniques en leur genre car ils se situent au sein même d’un ancien volcan, arrosé par l’eau de mer qui s’infiltre en sous-sol. Dans ces bassins, l’eau est 25 fois plus salée que dans l’océan. Ses vertus thérapeutiques sont reconnues. Profitez-en aussi longtemps que vous le souhaitez. Ne soyez pas surpris par le fait que la densité de l’eau vous maintiendra en permanence à la surface, comme en Mer Morte. Inutile de vous battre ! A proximité, des douches et cabines de massage sont à votre disposition.

Si les îles du Cap Vert se sont développées, elles le doivent en grande partie aux marais salants comme ceux de Pedro de Lume. Ils furent découverts au milieu du XVème siècle par le capitaine portugais Alvise Cadamosto, qui sentit immédiatement le potentiel des lieux. Cet "or blanc" vital pour le continent africain était alors échangé contre des esclaves noirs dispersés sur ces îles afin de permettre le commerce du sel dans le monde entier.

Avant de regagner Santa Maria, nous partîmes visiter les bassins naturels de Buracona. Certains visiteurs s’y baignaient. Nous nous contentâmes d’admirer le vert de ces bassins et le bleu de la mer qui arrose ces falaises volcaniques noires.  

Une grande diversité

L’archipel est entièrement volcanique. Il se compose de deux ensembles : les îles dans le sens du vent (Boa Vista, Sal, Sao Nicolau, Sao Vicente), certaines habitées (Santa Luzia, Santo Antao) et les îles face au vent (Maio, Santiago, Fogo, Brava). L’aérodrome de Sal relie sept îles. A 200 km, la plus grande d’entre elles est Santiago. Des femmes transportaient sur leurs têtes toutes sortes de marchandises : de lourds vases, des paniers de fruits et légumes ou toute chose susceptible d’être vendue sur le marché de la capitale, Praia.  

Alors que Praia n’était encore qu’une plage inhabitée, les colons portugais fondèrent la ville de Cidade Velha. Cet endroit était si riche que les pirates de la région se faisaient un plaisir de le piller régulièrement. En 1712, après une énième attaque, les blancs quittèrent les lieux. Là où autrefois débarquaient marins et esclaves, chevaliers et aventuriers en tous genres ne restaient plus qu’une poignée d’africains qui vivent aujourd’hui encore dans l’espoir de découvrir un trésor caché.

Cette impression d’Afrique disparut en débarquant sur l’île de Fogo sur laquelle le rôle principal est tenu par le volcan. Il est responsable de l’apparence actuelle des lieux, de ces plages et terres noires. Le cœur du volcan Cha das Calodeiras abrite les vignes qui donnent un vin rouge très fruité, au fort goût de groseille. Au sommet du cratère, un petit village et quelques vignes ont pris possession de ce sable volcanique.

Après une vingtaine de minutes de bateau, nous arrivâmes sur l’île de Brava. Toutes les maisons de la capitale Nova Sintra sont blanches et abondamment fleuries. Brava est l’île des poètes. Ici, blancs et noirs se mélangent. Les immigrants ont apporté leur touche à la vie créole locale. On croise fréquemment des couples mixtes qui parlent anglais à leurs enfants. On vit ici d’amour et de commerce. Brava vit intensément pendant son carnaval, qui est une version modeste de celui de Rio.


Madagascar



Partie pour Madagascar, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, mais peu importe nous étions en famille et pour la première fois, notre fils de quatre ans, nous accompagnait pour un voyage qui ne pouvait qu'être une grande expérience ! Je ne pensais pas si bien dire !

Une fois certaines précisions apportées : "non il n'est pas évident que nous rencontrions Alex le lion, ni aucun autre des héros du dessin animé MADAGASCAR" ; "non King Julian ne nous attendrait pas non plus à l'aéroport" mais "oui promis des lémuriens on en verra plein" ! Et là j'avais raison ! Il y a 58 espèces de lémuriens sur l'île, des diurnes, des nocturnes, des mythiques même comme le Aye-Aye que nous avons eu la chance de photographier alors que peu de gens peuvent se vanter de l'avoir vu un jour. Les occasions ne manquent pas de rencontrer des Macaco (le lémurien le plus courant) sauvages ; ils vivent dans les arbres, juste à côté de vous, peu farouches, ils vont jusqu'à sauter sur votre épaule ! Pas d'inquiétude : leurs pattes sont toute douces et ils ne vous feront aucun mal, ils espèrent simplement une bonne banane ! Mais ces petites bêtes ne sont qu'un exemple du dépaysement  total qui nous attendait. La nature est luxuriante à Madagascar, richesse de la faune, richesse de la flore, richesse à préserver car vous avez encore ici des espèces endémiques. Mais le charme de l'île vient aussi, et surtout, de ses habitants. Quel plaisir de redécouvrir les vraies valeurs au contact de cette population si accueillante, si chaleureuse et pourtant si modeste. Les habitations sont faites en bois, essentiellement avec l'arbre du voyageur et, en arrivant, peuvent surprendre par leur dénuement. Dans les villages, des petites cases rectangulaires d'une dizaine de m², montées sur pilotis pour éviter le ruissellement de l'eau pendant la saison des pluies, servent essentiellement au couchage. Pas d'électricité, pas d'eau courante non plus, la vie et le repas se déroulent dehors, les poules ne sont jamais loin, les zébus non plus. Et pourtant pas de misère ici, ne jugez pas trop vite, et encore mois avec vos yeux d'Européens. Ces habitats sont parfaitement adaptés à l'environnement, une maison en pierre garderait trop la chaleur et la ventilation serait plus difficile : il ferait donc trop chaud pour y vivre. De plus la croyance et la religion associent la pierre aux tombeaux.
Les gens vous sourient et les enfants vous accueillent joyeusement d'un "Bonjour Vazaha" (Bonjour l'Étranger) chaleureux. Curieux mais pas "collants", ils sont simplement heureux de vous voir sans arrière pensée. Les hommes ou les femmes vous proposent très simplement et gentiment les fruits frais qu'ils vendent ou produits de l'artisanat. Un simple non merci, un joli sourire suffit si vous n'avez rien besoin d'acheter. Nos grand-mères nous le disaient déjà : la politesse fait tout ! Elles nous apprenaient aussi à ne pas montrer du doigt, il est important de faire attention aux fady (les tabous) dans ce pays.







Définition


Définition :


Un voyage est un déplacement dans l'espace, volontaire ou contraint, effectué vers un point plus ou moins éloigné dans un but personnel (par exemple tourisme) ou professionnel (affaires) ou autre (déportation, guerre, réfugiés politiques ou climatiques, déplacements motivés par des activités sportives ou socio-culturelles ou de grands évènements (festivals musicaux..), etc.Alors que le nombre de zones inaccessibles, non cartographiées ou inconnues diminuaient, le voyage s'est considérablement développé et démocratisé, au cours du xxe siècle avec l'avènement de moyens de transports modernes et de plus en plus rapides et confortables, le chemin de fer d'abord, puis l'automobile et l'avion. Cette évolution s'est faite avec des conséquences négatives croissantes en termes de consommation d'énergie et de carburants fossiles, de fragmentation des paysages et écosystèmes par les infrastructures de transport et d'émission de gaz à effet de serre et autres polluants.







Le vocabulaire du voyage :
Un voyage circulaire qui ramène le voyageur à son point de départ est un « périple ».
Les personnes qui voyagent sont appelées « voyageurs », ou dans certains modes de transport « passagers ».
On parle de voyages culturels, de voyages initiatiques, de voyages qui forment la jeunesse...